Monday, November 2, 2015

Parce que je me sentais un peu à la traîne.

La semaine dernière

La semaine dernière, pour l'anniversaire de mon-papa-à-moi, Arja et Justine ont établi des records d'anniversaire, une tradition récente de la famille Genot-Jacot.

Bien que j'ai contribué à la cinématographie, aux encouragements, et aux commentaires, je dois bien avouer que je suis resté un peu à la traîne (suivre le lien ci-dessus pour en savoir plus).

Aujourd'hui

Toutefois, aujourd'hui, je me suis un peu rattrapé, en soulevant  seize fois 160 kilos (un peu moins de deux fois mon poids, et un peu plus que deux fois l'age de mon-papa-à-moi).


Maintenant, je me sens moins à la traîne, mais je me traîne un peu plus...

Tuesday, October 27, 2015

Joyeux anniversaire à mon-papa-à-moi! (Records d'anniversaire)

Le Contexte

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de mon-papa-à-moi.

C'était aussi un jour d'entrainement pour Justine et Arja. Arja avait déjà décidé de faire un record personnel au soulevé de terre. Son meilleur soulevé de terre était, jusqu'à présent, 70 kilos, et elle avait l'intention de tenter 75 kilos aujourd'hui.

Quant à Justine, dans le cadre de sa préparation de compétition, elle devait soulever 150 kilos (son record personnel étant 155 kilos, aux Championnats de Suède, en juillet dernier).

Pour ma part, je m'étais déjà entraîné le matin, avant d'aller travailler, mais j'avais décidé de m'arrêter au gymnase sur le chemin du retour pour encourager les filles (et surveiller les progrès de Justine, parce que je suis son entraîneur, après tout).

Petit changement de plan

Arja s'est tout d'abord échauffée avec 40, 45 et 50 kilos, puis nous avons discuté, sur le banc, un petit changement de plan.


Arja a ensuite pris un peu de repos, et décidé de sauter tout de suite à 60 kilos, afin de conserver de l'énergie pour la suite. Elle mis beaucoup d’enthousiasme à cette (in)activité, et il fallut l'encourager un peu à prendre son tour.

 

Après cela, soulever 65 kilos fut une formalité. Tant mieux, car la double tâche de d'encouragement et de cinématographie avait quelque peut perturbé mon élocution, et ma capacité à choisir le vocabulaire approprié.


Après ce soulevé-là, Arja s'inquiéta un peu d'un cal qui venait de s'ouvrir (mais sans saigner), et voulu mettre un pansement dessus, de peur qu'il ne se déchire pour de bon. Elle décida aussi de tenter 72,5 kilos (plutôt que 70kg) pour que, dans le cas où elle raterait 77,5kg, elle eût tout de même battu son record.

Grand changement de plan

Pendant qu'Arja se reposait, Justine en avait terminé avec ses 150 kilos. Je la persuadai alors de tenter un record personnel, elle aussi.

Ce fut alors au tour d'Arja, qui encore une fois dut ne compter que sur elle-même, tant mes conseils étaient peu utiles, bien que soigneusement articulés. Le cal ne lui causa guère d'ennui, mais le pansement qu'elle avait mis dessus fit un peu glisser la barre.


Enfin, ce fut au tour de Justine, de tenter le premier record d'anniversaire.



Pour ne pas être en reste, et apporter ma petite contribution, j'ai aussi soulevé le double de l'age de mon-papa-à-moi, en vêtements de ville.


Ce fut un record, en quelque sorte, puisque c'était la plus lourde barre que j'aie soulevée au débotté, sans échauffement. 

Mais le véritable exploit vint au tour d'Arja, qui ayant entre-temps abandonné toute crainte relativement à son cal, tenta, et réussit, le second record d'anniversaire.


Quelques mots pour conclure

Les "records d'anniversaires" sont une tradition familiale naissante chez les Genot-Jacots, qui a commencé aux Championnats de Suède de Sundsvall, le 4 juillet dernier, lorsque le concours pour la catégorie de Justine tomba le jour de l'anniversaire d'Arja. Ce jour-là, Justine battit deux records de Suède pour sa catégorie et sa classe d'âge.

Aujourd'hui, il n'y avait pas de compétition, mais nous avons fait de notre mieux.

Je laisse les derniers mots à Arja, qui fut la véritable héroïne de ce jour.











Tuesday, April 7, 2015

Mes Fidèles Chaussures

De retour!

Je suis de retour! J'ai enfin surmonté la torpeur vespérale subséquente à mes entraînements, et... 

Euh, en fait, pas vraiment. Je me suis entraîné hier, mais j'ai si mal dormi la nuit dernière que je n'ai pas dû me reposer suffisamment. Quand je suis rentré cet après-midi, j'ai fait une sieste de 16h à 19h. Du coup, j'ai un peu d'énergie ce soir. 

Pour preuve que je ne me ménage pas à l'entraînement, voici une vidéo de moi prise par Justine hier. J'y ai 110 kg sur le dos.


Mais ce n'est pas de cela que je veux parler aujourd'hui, même si le sujet du jour n'est pas sans rapport avec mon entraînement d'hier (j'y viendrai en temps voulu).

Froid aux pieds/Plus froid aux pieds

Le premier hiver que j'ai passé en Suède,  en 2011-2012, m'a appris ce que voulait vraiment dire "avoir froid aux pieds". Il m'a aussi appris que les Suédois font de bonnes chaussure de sport fourrées. Enfin, qu'ils les conçoivent, avant de les faire fabriquer en Chine.

Je m'en suis procuré une paire, qui est vite devenue ma paire de chaussures préférée. Je l'ai portée tout l'hiver, et une bonne partie du printemps (la partie pluvieuse). En été, je l'ai remisée, et remplacée par des gants de pieds (mais c'est un sujet pour un autre jour). Puis je l'ai ressortie à l'automne, et usée jusqu'au printemps suivant.

Mes vielles chaussures, sans les lacets (cf. infra)
Comme je passais mon temps à vélo, je n'usais pas beaucoup la semelle. Quand leur troisième hiver est arrivé, elles étaient un peu mal en point (la fourrure synthétique s'était tassée, et le haut de la tige, à la cheville, s'était usé au point d'en laisser voir la bourre, à force de mauvais traitements -- je n'ai jamais perdu l'habitude de retirer mes chaussures en les poussant l'une contre l'autre).

Qu'à cela ne tienne, je les réparai. Avec du ruban adhésif. Et je les portai encore un automne, un hiver, et un début de printemps.

Avec le temps, annoncer que j'allais les remplacer était devenu un gag récurrent. Je demandais à Arja de les emporter lorsqu'elle irait vider les poubelles, et elle les emporterait. Aux pieds. Leur gagnant ainsi un sursis de quelques jours. Où je continuerais à les porter...

Nouvelles chaussures

A la fin de l'automne dernier, j'ai finalement remplacé mes vielles chaussure par un nouveau modèle. La semelle, trop usée, commençait à prendre l'eau. Mais elles n'avaient pas fini de me faire de l'usage.

En effet, les lacets du nouveau modèle n'ont tenu que quelques semaines. Je me suis félicité d'avoir gardé ma vielle paire, dont les lacets, différemment conçus, sont une sorte de cordelette de nylon dans une gaine tressée.

(Curieusement, mes efforts pour trouver des lacets de ce type, mais neufs, se sont soldés par un échec. Ce qui aura son importance par la suite.)

J'ai continué à porter mes vielles chaussures (sans lacets, donc) pour aller faire la lessive, dans la laverie commune (qui mériterait son propre post), ou vider les poubelles (suivant l'exemple d'Arja, donc). Après tout, elles étaient si faciles à passer, et à enlever, et si bien faites à mon pied. Et encore chaudes, confortables même pieds nus, etc.
Les nouvelles et les anciennes
Les avoir remplacées n'avait donc pas épuisé mes raisons de les conserver. Comme une pièce de musée. A ce point-là de décrépitude, l'attachement n'était plus que sentimental. Mais bon.

Boucle (mal) bouclée

Il y a quelques jour, la gaine des (vieux) lacets de mes (nouvelles) chaussures s'est usée au point d'en laisser paraître l'âme. Lorsque je les lace, la gaine joue sur l'âme, se tasse, et rend le bouclage des lacets particulièrement fastidieux.

Donc, hier, lorsque j'ai décidé d'aller travailler quelques heures avant d'aller m'entraîner, réfléchissant qu'il n'y aurait personne dans mon couloir, et probablement dans le bâtiment (le lundi de Pâques est encore fort heureusement férié ici), et que j'aurais à passer, enlever, et re-passer mes chaussures un certain nombre de fois, je me suis dit "pourquoi pas", et j'ai enfilé ma vieille et fidèle paire de chaussures pour un dernier (?) tour en dehors du voisinage.

Ce qui me ramène au sujet évoqué au début de ce post: devrais-je m'inquiéter de préférer mes vieilles chaussures à mes nouvelles, parce que je n'aurais pas à les délacer avant un entraînement (et à les lacer après), au cours duquel je m'apprête à fléchir les jambes de manière répétée avec 110kg sur le dos?










Sunday, March 15, 2015

Blague :D (ou: Exercice de Traduction pour Papa)

Salut! Je m'appelle Arja et j'ai 11 ans. J'habite en Suède dans la ville de Lund.

Aujourd'hui je suis allé à Malmö avec 'pa (papa), qui s'entraînait à l'épée. Ça m'a fait pensé à Guild Wars 2, qui est mon jeu préféré. Après l'entraînement de papa, nous sommes rentrés à la maison et il a pris une photo de moi. J'ai essayé de ressembler aux adolescents de la ville qui ressemblent à ça:

 J'ai l'ai bête, n'est-ce pas? Maintenant, vous savez à quoi ressemble un adolescent en Suède!

Bises!
Arja

(Je n'ai presque pas eu besoin d'aide, et j'ai même corrigé le suédois d'Arja.)

Blague :D

Hej! Jag heter Arja och är 11 år.Jag bor i Sverige och i staden Lund.

Idag var jag i Malmö med fa(pappa),som tränade med svärd. Det fick mig att tänka på Guild Wars 2, det är ett spel som är min favo spel. Sen när han hade tränat klart så gick vi hem och han to foto på mig. Jag försökte se ut som tonåring i stan som ser ut så här:


Vist ser jag  knäpp ut? Nu vet man hur tonåringar ser ut i Sverige!



Kram!
Arja

Friday, March 13, 2015

Malade

Aujourd'hui j'ai été malade.:(




J'ai dû rentrer à la maison par ce que j'avais mal au ventre et à la tête.<3
J'ai dormi et mangé une saucisse.
Maintenant je vais mieux.
J'espère que vous avez eu une belle semaine et que vous aurez un bon week-end.


Bisous Arja!





Friday, March 6, 2015

Mais où donc étais-je passé?

C'est vrai ça, où donc étais-je passé?

Les deux, non trois dernières semaines. Où étais-je passé?

Hé bien, c'est embarrassant, mais… je dormais, voilà. Si, si.
Quand je rentre le soir à la maison, je mange, puis je dors.

Bon c'est un peu plus compliqué que ça, mais à peine.
Pour tout dire, je me suis mis en tête de rattraper Justine à l'entraînement aux poids. Enfin, "rattraper", on s'entend. Ne pas se laisser distancier de trop.

Et comme il n'y a aucune chance que je parvienne à être aussi fort qu'elle sans forcir un peu (il faudra que j'explique comment ce genre de comparaison est possible d'ailleurs, à l'occasion), j'ai entrepris un programme de "prise de masse".

Sans rentrer dans les détails, cela veut dire que, quand je ne suis pas à mon bureau à l'université en train d'écrire sur Sherlock Holmes et les architectures cognitives, je pousse de la fonte à n'en plus finir au gymnase de l'autre côté de la rue (litteralement).

Voilà la preuve. La première vidéo, c'est moi, il y a deux semaines, exécutant 30 flexions de jambe avec 40 kilos sur le dos. 

Et la deuxième, c'est toujours moi, exécutant aujourd'hui 31, puis 11, puis 8 flexions, avec 60 kilos sur le dos.

Ensuite, je rentre, et je fais le plein de calories. 

Ce qui veut dire, en général, que je mange un sandwich, puis mon dîner, puis un gros dessert. Puis j'attends un peu et je re-mange encore.

Puis je fais la sieste. Comme les sumotori.


Sauf qu'entre la nourriture et la fatigue, la sieste postprandiale se transforme souvent en nuit de sommeil.

Sinon, je me relève et je mange un morceau. Un musli, en général.

Il faut ce qu'il faut, mais comme me le dit mon-papa-à-moi depuis plus de trente ans, je suis en pleine croissance.