Monday, November 2, 2015

Parce que je me sentais un peu à la traîne.

La semaine dernière

La semaine dernière, pour l'anniversaire de mon-papa-à-moi, Arja et Justine ont établi des records d'anniversaire, une tradition récente de la famille Genot-Jacot.

Bien que j'ai contribué à la cinématographie, aux encouragements, et aux commentaires, je dois bien avouer que je suis resté un peu à la traîne (suivre le lien ci-dessus pour en savoir plus).

Aujourd'hui

Toutefois, aujourd'hui, je me suis un peu rattrapé, en soulevant  seize fois 160 kilos (un peu moins de deux fois mon poids, et un peu plus que deux fois l'age de mon-papa-à-moi).


Maintenant, je me sens moins à la traîne, mais je me traîne un peu plus...

Tuesday, October 27, 2015

Joyeux anniversaire à mon-papa-à-moi! (Records d'anniversaire)

Le Contexte

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de mon-papa-à-moi.

C'était aussi un jour d'entrainement pour Justine et Arja. Arja avait déjà décidé de faire un record personnel au soulevé de terre. Son meilleur soulevé de terre était, jusqu'à présent, 70 kilos, et elle avait l'intention de tenter 75 kilos aujourd'hui.

Quant à Justine, dans le cadre de sa préparation de compétition, elle devait soulever 150 kilos (son record personnel étant 155 kilos, aux Championnats de Suède, en juillet dernier).

Pour ma part, je m'étais déjà entraîné le matin, avant d'aller travailler, mais j'avais décidé de m'arrêter au gymnase sur le chemin du retour pour encourager les filles (et surveiller les progrès de Justine, parce que je suis son entraîneur, après tout).

Petit changement de plan

Arja s'est tout d'abord échauffée avec 40, 45 et 50 kilos, puis nous avons discuté, sur le banc, un petit changement de plan.


Arja a ensuite pris un peu de repos, et décidé de sauter tout de suite à 60 kilos, afin de conserver de l'énergie pour la suite. Elle mis beaucoup d’enthousiasme à cette (in)activité, et il fallut l'encourager un peu à prendre son tour.

 

Après cela, soulever 65 kilos fut une formalité. Tant mieux, car la double tâche de d'encouragement et de cinématographie avait quelque peut perturbé mon élocution, et ma capacité à choisir le vocabulaire approprié.


Après ce soulevé-là, Arja s'inquiéta un peu d'un cal qui venait de s'ouvrir (mais sans saigner), et voulu mettre un pansement dessus, de peur qu'il ne se déchire pour de bon. Elle décida aussi de tenter 72,5 kilos (plutôt que 70kg) pour que, dans le cas où elle raterait 77,5kg, elle eût tout de même battu son record.

Grand changement de plan

Pendant qu'Arja se reposait, Justine en avait terminé avec ses 150 kilos. Je la persuadai alors de tenter un record personnel, elle aussi.

Ce fut alors au tour d'Arja, qui encore une fois dut ne compter que sur elle-même, tant mes conseils étaient peu utiles, bien que soigneusement articulés. Le cal ne lui causa guère d'ennui, mais le pansement qu'elle avait mis dessus fit un peu glisser la barre.


Enfin, ce fut au tour de Justine, de tenter le premier record d'anniversaire.



Pour ne pas être en reste, et apporter ma petite contribution, j'ai aussi soulevé le double de l'age de mon-papa-à-moi, en vêtements de ville.


Ce fut un record, en quelque sorte, puisque c'était la plus lourde barre que j'aie soulevée au débotté, sans échauffement. 

Mais le véritable exploit vint au tour d'Arja, qui ayant entre-temps abandonné toute crainte relativement à son cal, tenta, et réussit, le second record d'anniversaire.


Quelques mots pour conclure

Les "records d'anniversaires" sont une tradition familiale naissante chez les Genot-Jacots, qui a commencé aux Championnats de Suède de Sundsvall, le 4 juillet dernier, lorsque le concours pour la catégorie de Justine tomba le jour de l'anniversaire d'Arja. Ce jour-là, Justine battit deux records de Suède pour sa catégorie et sa classe d'âge.

Aujourd'hui, il n'y avait pas de compétition, mais nous avons fait de notre mieux.

Je laisse les derniers mots à Arja, qui fut la véritable héroïne de ce jour.











Tuesday, April 7, 2015

Mes Fidèles Chaussures

De retour!

Je suis de retour! J'ai enfin surmonté la torpeur vespérale subséquente à mes entraînements, et... 

Euh, en fait, pas vraiment. Je me suis entraîné hier, mais j'ai si mal dormi la nuit dernière que je n'ai pas dû me reposer suffisamment. Quand je suis rentré cet après-midi, j'ai fait une sieste de 16h à 19h. Du coup, j'ai un peu d'énergie ce soir. 

Pour preuve que je ne me ménage pas à l'entraînement, voici une vidéo de moi prise par Justine hier. J'y ai 110 kg sur le dos.


Mais ce n'est pas de cela que je veux parler aujourd'hui, même si le sujet du jour n'est pas sans rapport avec mon entraînement d'hier (j'y viendrai en temps voulu).

Froid aux pieds/Plus froid aux pieds

Le premier hiver que j'ai passé en Suède,  en 2011-2012, m'a appris ce que voulait vraiment dire "avoir froid aux pieds". Il m'a aussi appris que les Suédois font de bonnes chaussure de sport fourrées. Enfin, qu'ils les conçoivent, avant de les faire fabriquer en Chine.

Je m'en suis procuré une paire, qui est vite devenue ma paire de chaussures préférée. Je l'ai portée tout l'hiver, et une bonne partie du printemps (la partie pluvieuse). En été, je l'ai remisée, et remplacée par des gants de pieds (mais c'est un sujet pour un autre jour). Puis je l'ai ressortie à l'automne, et usée jusqu'au printemps suivant.

Mes vielles chaussures, sans les lacets (cf. infra)
Comme je passais mon temps à vélo, je n'usais pas beaucoup la semelle. Quand leur troisième hiver est arrivé, elles étaient un peu mal en point (la fourrure synthétique s'était tassée, et le haut de la tige, à la cheville, s'était usé au point d'en laisser voir la bourre, à force de mauvais traitements -- je n'ai jamais perdu l'habitude de retirer mes chaussures en les poussant l'une contre l'autre).

Qu'à cela ne tienne, je les réparai. Avec du ruban adhésif. Et je les portai encore un automne, un hiver, et un début de printemps.

Avec le temps, annoncer que j'allais les remplacer était devenu un gag récurrent. Je demandais à Arja de les emporter lorsqu'elle irait vider les poubelles, et elle les emporterait. Aux pieds. Leur gagnant ainsi un sursis de quelques jours. Où je continuerais à les porter...

Nouvelles chaussures

A la fin de l'automne dernier, j'ai finalement remplacé mes vielles chaussure par un nouveau modèle. La semelle, trop usée, commençait à prendre l'eau. Mais elles n'avaient pas fini de me faire de l'usage.

En effet, les lacets du nouveau modèle n'ont tenu que quelques semaines. Je me suis félicité d'avoir gardé ma vielle paire, dont les lacets, différemment conçus, sont une sorte de cordelette de nylon dans une gaine tressée.

(Curieusement, mes efforts pour trouver des lacets de ce type, mais neufs, se sont soldés par un échec. Ce qui aura son importance par la suite.)

J'ai continué à porter mes vielles chaussures (sans lacets, donc) pour aller faire la lessive, dans la laverie commune (qui mériterait son propre post), ou vider les poubelles (suivant l'exemple d'Arja, donc). Après tout, elles étaient si faciles à passer, et à enlever, et si bien faites à mon pied. Et encore chaudes, confortables même pieds nus, etc.
Les nouvelles et les anciennes
Les avoir remplacées n'avait donc pas épuisé mes raisons de les conserver. Comme une pièce de musée. A ce point-là de décrépitude, l'attachement n'était plus que sentimental. Mais bon.

Boucle (mal) bouclée

Il y a quelques jour, la gaine des (vieux) lacets de mes (nouvelles) chaussures s'est usée au point d'en laisser paraître l'âme. Lorsque je les lace, la gaine joue sur l'âme, se tasse, et rend le bouclage des lacets particulièrement fastidieux.

Donc, hier, lorsque j'ai décidé d'aller travailler quelques heures avant d'aller m'entraîner, réfléchissant qu'il n'y aurait personne dans mon couloir, et probablement dans le bâtiment (le lundi de Pâques est encore fort heureusement férié ici), et que j'aurais à passer, enlever, et re-passer mes chaussures un certain nombre de fois, je me suis dit "pourquoi pas", et j'ai enfilé ma vieille et fidèle paire de chaussures pour un dernier (?) tour en dehors du voisinage.

Ce qui me ramène au sujet évoqué au début de ce post: devrais-je m'inquiéter de préférer mes vieilles chaussures à mes nouvelles, parce que je n'aurais pas à les délacer avant un entraînement (et à les lacer après), au cours duquel je m'apprête à fléchir les jambes de manière répétée avec 110kg sur le dos?










Sunday, March 15, 2015

Blague :D (ou: Exercice de Traduction pour Papa)

Salut! Je m'appelle Arja et j'ai 11 ans. J'habite en Suède dans la ville de Lund.

Aujourd'hui je suis allé à Malmö avec 'pa (papa), qui s'entraînait à l'épée. Ça m'a fait pensé à Guild Wars 2, qui est mon jeu préféré. Après l'entraînement de papa, nous sommes rentrés à la maison et il a pris une photo de moi. J'ai essayé de ressembler aux adolescents de la ville qui ressemblent à ça:

 J'ai l'ai bête, n'est-ce pas? Maintenant, vous savez à quoi ressemble un adolescent en Suède!

Bises!
Arja

(Je n'ai presque pas eu besoin d'aide, et j'ai même corrigé le suédois d'Arja.)

Blague :D

Hej! Jag heter Arja och är 11 år.Jag bor i Sverige och i staden Lund.

Idag var jag i Malmö med fa(pappa),som tränade med svärd. Det fick mig att tänka på Guild Wars 2, det är ett spel som är min favo spel. Sen när han hade tränat klart så gick vi hem och han to foto på mig. Jag försökte se ut som tonåring i stan som ser ut så här:


Vist ser jag  knäpp ut? Nu vet man hur tonåringar ser ut i Sverige!



Kram!
Arja

Friday, March 13, 2015

Malade

Aujourd'hui j'ai été malade.:(




J'ai dû rentrer à la maison par ce que j'avais mal au ventre et à la tête.<3
J'ai dormi et mangé une saucisse.
Maintenant je vais mieux.
J'espère que vous avez eu une belle semaine et que vous aurez un bon week-end.


Bisous Arja!





Friday, March 6, 2015

Mais où donc étais-je passé?

C'est vrai ça, où donc étais-je passé?

Les deux, non trois dernières semaines. Où étais-je passé?

Hé bien, c'est embarrassant, mais… je dormais, voilà. Si, si.
Quand je rentre le soir à la maison, je mange, puis je dors.

Bon c'est un peu plus compliqué que ça, mais à peine.
Pour tout dire, je me suis mis en tête de rattraper Justine à l'entraînement aux poids. Enfin, "rattraper", on s'entend. Ne pas se laisser distancier de trop.

Et comme il n'y a aucune chance que je parvienne à être aussi fort qu'elle sans forcir un peu (il faudra que j'explique comment ce genre de comparaison est possible d'ailleurs, à l'occasion), j'ai entrepris un programme de "prise de masse".

Sans rentrer dans les détails, cela veut dire que, quand je ne suis pas à mon bureau à l'université en train d'écrire sur Sherlock Holmes et les architectures cognitives, je pousse de la fonte à n'en plus finir au gymnase de l'autre côté de la rue (litteralement).

Voilà la preuve. La première vidéo, c'est moi, il y a deux semaines, exécutant 30 flexions de jambe avec 40 kilos sur le dos. 

Et la deuxième, c'est toujours moi, exécutant aujourd'hui 31, puis 11, puis 8 flexions, avec 60 kilos sur le dos.

Ensuite, je rentre, et je fais le plein de calories. 

Ce qui veut dire, en général, que je mange un sandwich, puis mon dîner, puis un gros dessert. Puis j'attends un peu et je re-mange encore.

Puis je fais la sieste. Comme les sumotori.


Sauf qu'entre la nourriture et la fatigue, la sieste postprandiale se transforme souvent en nuit de sommeil.

Sinon, je me relève et je mange un morceau. Un musli, en général.

Il faut ce qu'il faut, mais comme me le dit mon-papa-à-moi depuis plus de trente ans, je suis en pleine croissance.

Tuesday, February 10, 2015

Une semaine bien chargée

Disons-le tout net, la semaine dernière a été chargée. Tout jeu de mot est bien entendu intentionnel. Car LE GRAND ÉVÉNEMENT de la semaine dernière était la première compétition de force athlétique de Justine. La semaine a pratiquement été consacrée à la préparation de ladite compétition, qui a occupé toute la journée du samedi. Dimanche est une autre histoire, mais on y viendra.

Un peu de sémantique

La dénomination française de la discipline (que bien évidemment personne n'utilise, mais qui a tout de même les  honneurs de Wikipédia) est moins concise, mais plus exacte que l'anglais powerlifting. En effet, et contrairement à l'haltérophilie olympique, la puissance (produit de la force par la vitesse) n'a rien à voir à l'affaire: les "soulevés de puissance" (powerlifts) peuvent en effet être aussi lents que l'on veut. Ou qu'il est nécessaire. Parce qu'il faut admettre qu'en matière de flexion de jambe, développé couché et soulevé de terre, on fait moins ce que l'on veut, que ce que l'on peut.

Un peu de technique

Ce que l'on peut doit toutefois être conforme à certaines règles. Chaque compétiteur a droit à trois tentatives pour chacun des mouvements. Trois juges observent chacune des tentatives, et l'un d'eux donne les commandes, que le compétiteur doit suivre. Si au moins deux juges considèrent le mouvement correct, le poids soulevé par le compétiteur est comptabilisé. Échouer aux trois tentatives du même mouvement encourt la suspension du classement du compétiteur.

Une règle commune au trois mouvements est qu'une fois la barre en mouvement ascendant, toute descente, même infime, invalide la tentative. Une autre règle commune est qu'une fois monté sur la plate-forme, le compétiteur dispose d'une minute pour exécuter le mouvement. Le chronomètre est toutefois arrêté lorsque l'effort commence (voir ci-dessous). Les règles particulières sont les suivantes, données dans l'ordre où les mouvements sont exécutés:
Squat!
  • Flexion de jambe: placer la barre sur ses épaules, reculer, regarde le juge de tête (face à soi) pour indiquer qu'on est prêt, attendre la commande verbale (en anglais, "Squat!", à moins qu'on ne demande expressément qu'elle soit donnée dans la langue du pays de la compétition, ce que personne ne demande jamais, en fait), exécuter la flexion jusqu'à ce que le joint de la hanche soit situé en dessous du joint du genoux, puis exécuter une extension, et attendre la commande verbale ("Rack!") pour marcher vers les support et y reposer la barre. Le compte à rebours est arrêté lorsque la flexion est à son point le plus bas. Exécuter une phase du mouvement avant la commande est (comme Justine l'a appris à ses dépend lors de sa troisième tentative) cause de nullité.

    Press!
  • Développé couché: saisir la barre et la soulever de son support (seul, ou avec assistance, au choix de la compétitrice), et attendre la commande verbale ("Start!") pour amorcer la descente. Immobiliser la barre sur la poitrine, et attendre la commande verbale ("Press!") pour amorcer la remontée. Les pieds doivent rester à plat sur le sol, et ni la tête, ni le postérieur ne doivent perdre contact avec le banc, sous peine de nullité. Enfin, attendre la commande verbale ("Rack!") pour reposer la barre sur son support.

    Down!
  • Soulevé de terre: Se placer relativement à la barre ou bien de manière "conventionnelle" (mains à l'extérieur des genoux) ou de manière "sumo" (main à l'intérieur des genoux). Mouvoir la barre est admissible, mais non recommandé, car elle doit être parfaitement immobile au début de l'effort, sous peine de nullité. Il n'y a pas de commande pour commencer l'effort. Une fois la barre "verrouillée" (genoux tendus, et épaules rétractées), attendre la commande ("Down!") pour redescendre la barre au sol. La descente doit être contrôlée (lâcher la barre est cause de nullité).

Un peu de cinéma

Plus de 60 compétitrices et compétiteurs participaient à l'événement, pourtant "tout juste" régional. Ils étaient répartis en quatre groupes, en fonction du poids déclaré pour leur première tentative à la flexion de jambe, sans distinction de genre, catégorie de poids, ou catégorie d'âge. Justine faisait partie du deuxième groupe, dans lequel ne figuraient que 3 compétitrices.

L'organisation était la suivante:
1er groupe: 1ères tentatives a la flexion de jambe>deuxièmes tentatives>3èmes tentatives
...
4ème groupe: (idem)
1er groupe: 1ères tentatives au développé couché>deuxièmes tentatives>3èmes tentatives
...
4ème groupe: (idem)
1er groupe: 1ères tentatives au soulevé de terre>deuxièmes tentatives>3èmes tentatives
...
4ème groupe: (idem)

Dans chaque groupe, les tentatives étaient ordonnées de la plus légère à la plus lourde. Les compétiteurs déclaraient le poids de le tentative n+1 immédiatement après leur tentative n.

La compétition a duré pas moins de 11 heures, entre la pesée des compétiteurs, et le dernier soulevé de terre. Tandis que j'encourageais Justine pendant ses échauffements, Arja bravait vaillamment l'ennui, qu'elle trompait en vaquant à toute sorte d'occupations. Mais lorsque Justine a effectué ses tentatives, Arja les a filmées avec diligence (à l'exception des deux derniers développés couchés, car le postérieur de l'assistant qui engageait la barre pour Justine occupait trop de champ). 

Voici le montage, réalisé par mes soins:

Les différentes tentatives, sans montage (et sans musique) peuvent aussi être visionnées une par une sur la page YouTube de Justine, The Swiss TankOn entend Arja encourager sa maman, et en particulier pousser un "yes" de victoire à la fin de la troisième flexion de jambe.


Après la bataille

Pour une première compétition, le bilan est plus qu'encourageant. Sur les trois flexions, à 120kg, 125kg, et 130kg, seules les deux premières ont compté, Justine n'ayant malheureusement pas attendu la commande verbale pour amorcer la descente. La profondeur était toutefois parfaite, laissant bien augurer de la prochaine compétition.

Après un premier développé couché aisé à 80kg, la seconde tentative a été invalidée par deux juges, qui ont considéré (à juste titre) que la barre était légèrement redescendue. Justine, ne voulant pas pousser sa chance, a maintenu à la troisième tentative le poids de la seconde, 82,5kg, au lieu des 85kg prévus. 

Quant aux trois soulevés de terre, à 132,5kg, 137,5kg et 142,5kg, ils ont tous trois été jugés conformes.

Les nombres ci-dessus ne parleront guère aux non-initiés. En revanche, le tableau ci-dessous, qui reproduit le classement pour la Suède des athlètes de la catégorie de Justine (âge et poids) parlera à tout le monde.
4ème sur TOUTE LA SUÈDE!
Et à part ça, dimanche, j'ai pris ma première leçon d'épée à deux mains.




Sunday, February 1, 2015

Lendemain de fête

Un anniversaire de hobbit

Hier soir, mes amis m'ont fait une surprise, pour mon anniversaire. Ils ont commencé à arriver alors que je faisais la vaisselle (c'est une constante). La cuisine était propre, ce qui est très important quand on reçoit des Suédois.

Mon cadeau d'anniversaire, c'était un Magnum de Château-Neuf du Pape Château Mont-Redon 2010. Forcément, j'avais eu 44 ans jeudi. 

Nous avons partagé la bouteille sur un ragoût de cerf. Il y avait aussi un gâteau, fait maison par une amie, au chocolat au lait et crème à la framboise. 

Nous l'avons partagé aussi.


Entre la bonne chère et le cadeau d'anniversaire partagé, c'était une vraie fête d'anniversaire de hobbit. 

Et tant mieux, parce que 44 ans, c'est jeune, pour un hobbit.




Une leçon ratée


La digestion a été un peu houleuse, mais je m'en suis sorti avec les honneurs. J'ai dû me lever un peu plus tard que prévu, quand même. La grande affaire du matin, c'était d'aider Arja à écrire le brouillon d'un email aux grands-parents. 


Et comme ça a pris un peu plus longtemps que prévu, nous avons confondu vitesse et précipitation quand il s'est agi de partir à Malmö ensemble. Nous avons oublié de prendre de quoi payer le billet. 

Et c'est comme ça que j'ai raté ma première leçon d'épée à deux mains.

Et si nous allions soulever de la fonte?

Lorsque nous sommes rentrés, pour tout dire un peu dépités, nous avons trouvé Justine qui se préparait à aller faire ses flexions de jambes du dimanche. 

Nous avons décidé de l'accompagner, et Arja a pris sa caméra. Comme ça, elle a pu me filmer en train de faire des grimaces ridicules. Finalement, entre me voir faire des moulinets avec une épée, et filmer lesdites grimaces, elle n'a sans doute pas perdu au change.


Et à part ça, Justine a fléchi les jambes avec 120 kilos sur le dos. 

Mais Arja ne l'a pas filmée. 

Et comme on dit, s'il n'y a pas de vidéo, ça ne compte pas…

Sunday, January 25, 2015

80 et 140

Pendant que papa et maman étaient partis soulever des poids...

... J'ai joué à mon jeu préféré du monde, de l'univers, de la vie, et du reste. Bref, ce à quoi je préfère jouer: Guild Wars 2. La preuve que c'est mon jeu préféré, c'est que je lis tout ce qu'il y a à lire dedans. Et comme je l'ai déjà expliqué, je ne sais pas, ou plus, lire le français. Donc quand je joue à Guild Wars, cela m'apprend à mieux lire le bon français. (Mais je dicte toujours à papa. Et il m'aide un petit peu. Non mais sans blague, un petit peu, je vous dis.)

Revenons à nos moutons: NIVEAU 80 !!! MA CHERIE EST NIVEAU 80 !!!


Euh, hum-m. Nasta la Guerrière, le premier personnage que j'ai créé, le jour où papa m'a offert le jeu (fin novembre, je crois), est arrivée au niveau maximum dans le jeu, le niveau 80 (c'est très bien ma chérie).

[Nasta la Guerrière: "J'peux r'tourner faire la guerre, maint'nant?"
Papa: "Je crois que les Charrs ont horreurs qu'on les appelle "ma chérie". "
Arja: "Ouais, j'crois qu't'as raison...]

Et bientôt, l'histoire de Nasta

Dans Guild Wars 2, chaque personnage a une histoire personnelle, qui dépend des choix que l'on fait à la création, et à chaque chapitre. Un chapitre est une petite aventure rien que pour soi, et il y en a une tous les dix niveaux. Ce serait une bonne idée, de raconter un chapitre tous les jours, non?

Le problème, c'est que je n'ai pas réussi à finir le sixième chapitre. C'est-à-dire que me fais toujours MASSACRER par des esclaves revenants. Je crois qu'il va falloir que je demande de l'aide. Oh! Je pourrais raconter ça, aussi!

Et à part ça, maman a soulévé 140 kilos.


Wednesday, January 21, 2015

Comment j'ai failli ne rien écrire

Aujourd'hui, ou plutôt vu l'heure, hier, était le jour où Arja peut utiliser mon ordinateur portable pour jouer.

C'était aussi le jour où, en préparation de la prochaine compétition de Justine, nous nous sommes entrainés pendant trois heures, dont à peu près une heure au soulevé deterre. (Après quoi, j'ai encore écrit quelques pages sur Sherlock Holmes, mais c'est une autre histoire.)



Donc, quand après le dîner, est venu le temps de collaborer avec Arja à l'écriture de la petite chose du jour, ce temps nous a trouvés, elle, jouant à Minecraft, et moi… faisant la sieste.


Heureusement, ma sieste n'est pas devenue ma nuit de sommeil, et je n'ai que failli ne rien écirer auujourd'hui. Mais il s'en est fallut de peu.

Tuesday, January 20, 2015

Mon pantalon

Ce matin, j'ai dû mettre un petit jean fin, avec un collant en dessous parce que je n'avait point de pantalon chaud. C'est-à-dire que j'en ai, mais, comment dire... ils étaient sales?

Bon, je sais que mes parents ont fait une lessive hier, et que j'aurais pû leur donner mes pantalons sales. C'est-à-dire, ce n'est pas tant que je les ai oubliés, c'est que, comment dire... je ne les ai pas trouvés?

C'est-à-dire que dans ma chambre, c'est assez difficile de trouver des choses. Oups... je pense que j'en ai trop dit.

Bon, c'était la petite chose du jour, voilà!

Monday, January 19, 2015

Bienvenue à "Une petite chose tous les jours" (Emmanuel)

Une petite chose tous les jours est une solution à certains des désagréments causés par l'éparpillement géographique de la famille.


Ce que je compte y écrire

J'ai un peu passé l'âge d'écrire un journal intime, mais bon. Arja ayant été la première à écrire, et donc à donner le ton, je ne vais pas la faire mentir. Ce sera donc comme un journal intime, pour toute la famille... mais un peu télégraphique (voir ci-dessous Ma journée en une phrase). Et aussi:

  • un remède à ma procrastination épistolaire,
  • une occasion quotidienne de trouver quelque chose à raconter (serait-ce en une phrase, voir ci-dessous).

Ma journée en une phrase

Aujourd'hui, j'ai établi un nouveau record personnel de flexion sur jambe frontale, et écrit 2 pages sur les déductions de Sherlock Holmes dans Silver Blaze.





Une petite fille suédoise.


Depuis un certain temps, j'ai cessé d'être une petite fille française. Je ne peux dire quand ceci à commencé, mais je peux vous dire quand je l'ai appris. Un jour à table, j'ai fait une phrase, et Papa a fait mine de s'étrangler. Il a arrêté de respirer, en attendant que je me corrige. Je venais de faire une phrase suédoise, en Français.

En fait, je parle français à la maison, mais j'ai du mal à le lire, et à l'écrire. Ceci explique que comme je parle mon français comme je l'écris et le lis, j'ai aussi du mal à le parler. Donc, en attendant de savoir me servir d'un correcteur d'orthographe et de grammaire, je dicte le texte du jour à papa.

Et pour finir, voici une photo de mon meilleur ami chat, Loppis, un petit chat grec que nous avons gardé deux semaines cet été, et que je vais revoir souvent chez ses humains, qui sont... ben, des copains aussi.

Bienvenue à "Une Petite Chose Tous Les Jours" (Arja)

Une petite chose tous les jours est un blog pour informer toute la famille de ce que nous faisons de nos belles journées, et pour leur faire part de nos pensées du jour, ainsi que de nos diverses émotions. Tout le monde est libre de commenter. C'est comme un journal intime, pour toute la famille.

 


Ce que je veux y écrire

Je pense me servir de ce blog pour:
  • raconter ma journée,
  • partager mes émotions avec la famille (joyeuses, ou autres...)
  • montrer des petites vidéos que je fais pour m'amuser,
  • raconter ou montrer des choses amusantes, intéressantes, ou étranges,
…ou pour d'autres choses auxquelles je n'ai pas encore pensé.


Ce que papa et maman vont y écrire


Papa et maman, eux, bah… ils écriront ce qu'ils voudront! Non mais sans blague, à la fin!
Non mais sans blague, à la fin!