C'est vrai ça, où
donc étais-je passé?
Les deux, non trois dernières semaines. Où
étais-je passé?
Hé bien, c'est
embarrassant, mais… je dormais, voilà. Si, si.
Quand je rentre
le soir à la maison, je mange, puis je dors.
Bon c'est un peu plus compliqué que ça, mais à peine.
Pour
tout dire, je me suis mis en tête de rattraper Justine à l'entraînement aux
poids. Enfin, "rattraper", on s'entend. Ne pas se laisser distancier
de trop.
Et comme il n'y a
aucune chance que je parvienne à être aussi fort qu'elle sans forcir un peu (il
faudra que j'explique comment ce genre de comparaison est possible d'ailleurs,
à l'occasion), j'ai entrepris un programme de "prise de masse".
Sans rentrer dans
les détails, cela veut dire que, quand je ne suis pas à mon bureau à
l'université en train d'écrire sur Sherlock Holmes et les architectures
cognitives, je pousse de la fonte à n'en plus finir au gymnase de l'autre côté
de la rue (litteralement).
Voilà la preuve. La première vidéo, c'est moi, il y a deux semaines, exécutant 30 flexions de jambe avec 40
kilos sur le dos.
Et la deuxième, c'est toujours moi, exécutant aujourd'hui 31, puis
11, puis 8 flexions, avec 60 kilos sur le dos.
Ensuite, je
rentre, et je fais le plein de calories.
Ce qui veut dire, en général, que je mange un
sandwich, puis mon dîner, puis un gros dessert. Puis j'attends un peu et je
re-mange encore.
Puis je fais la sieste. Comme les sumotori.
Sauf qu'entre la
nourriture et la fatigue, la sieste postprandiale se transforme souvent en nuit
de sommeil.
Sinon, je me relève et je mange un morceau. Un musli, en général.
Il faut ce qu'il faut, mais comme me le dit mon-papa-à-moi depuis plus de trente ans, je suis en pleine croissance.
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